Cette sculpturale «Blues girl» de San Francisco, devenue au fil des ans la
muse du Quai du Blues, devait forcément être la cerise sur le gâteau de ce
10è anniversaire. Napata impressionne autant par son physique et sa grâce
que par sa voix. A l’aise dans tous les registres, du blues à la soul, sa
ferveur est de celle que l’on trouve chez les pratiquants du Gospel, danse
et transe à l’appui.
Programmée au Festival de Blues de Salaise, le Dauphiné Libéré titrait :
«la belle noire américaine a volé la vedette au vétéran Jimmy Johnson» et
le magazine Soul Bag la qualifiait de «révélation», de «meilleure surprise
de tout le festival réuni» et plus loin «Quelle voix, quelle présence,
chapeau bas ! Elle a littéralement mis K.O. le public (…) ».