U.P. WILSON

Avalon JohnsonMaître de la guitare texane, gourou de Stevie Ray Vaughan, U.P. Wilson sera là aussi pour le 9ème anniversaire du Quai du Blues.
Vous prendriez des cours de guitare toute votre vie, jamais vous n'aurez ce son. Un type comme U.P. est un conservatoire sans élèves, un musée hanté dont personne ne pourra copier les œuvres.

Même si Stevie Ray Vaughan le revendiquait comme « sa plus importante inspiration », U.P. Wilson sera toujours seul, mémoire intacte d'un Texas aux antipodes de «Dallas» : cette façon de chanter droit dans les yeux , la guitare brandie dans un geste plus qu'obscène, triomphalement libre de la terre au ciel, ce bras d'honneur du blues à la planète bleue, ces mots soupirés sur des notes aspirées jusqu&Mac226;'à l'asphyxie, d'une voix trop humaine pour ne pas paraître androgyne... « Trop de beauté suffoque », écrivait Cioran. Pour le dire plus simplement, U.P. Wilson est vraiment « trop ».


«(...) Sur l'un de ses derniers disques «Boogie Boy», cet as de la six cordes électrique, crooner nonchalant à ses heures, se révèle capable d'égaler Lightnin'Hopkins, son compatriote texan, en pure décontraction poétique. (...) Mais U.P., grand rigolo, n'est pas un puriste : il adore s'exciter sur des textes chauds, à double sens, dans la grande tradition du blues paysan des maîtres du Mississippi ou de Géorgie, ces Charlie Patton ou Blind Willie Mc Tell qu'il ressuscite sans peine (...). » Libération 02/03/00

12-13 et 19-20 Mars

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