AU QUAI DU BLUES, LE MAXWELL CAFE LEVE L’ANCRE

Septembre à Décembre 1996

J’expliquais dans le précédent édito que le Blues était pour nous une façon de « jouir de la vie en cultivant son jardin », une sorte de Cincinnatus Way of Life, hors des modes qui se démodent… Ne voilà t’il pas que soudain Médias, Pub et Show-biz, toutes classes confondues, réalisent enfin qu’il faut « suivre le Blues », sous peine de perdre le contact avec « leur public ».
Rien de très anormal…
- … Qui n’avait été, en 68, révolutionnaire-avec-les-étudiants-et-les-ouvriers-même-combat ?
- … Qui n’avait été, en 81, socialiste-en-pensée-en-parole-ou-en-action ?
- … ou même, qui n’avait, en 86, enfin compris les Vertus-du-Libéralisme ?
Voici donc que la mode s’empare du Blues, et la France, du prophète aux néophytes, vire au Blues, alors qu’il y a peu, les programmateurs s’étonnaient de notre goût « démodé » pour le Blues et avouaient qu’ils ne pouvaient en diffuser sous peine de zapping, sauf aux heures profondes de la nuit.
Cet été, heureuse surprise, on écoutait des séries entières de Blues en pleine après-midi au hasard des radios… Etrange… mais après tout, tant mieux, et continuons le combat !
… Car il n’y a toujours pas de fréquence Blues, ni de rendez-vous TV… Mais que fait le CSA ?
Enfin pour le moment, il y a le QUAI DU BLUES, trois soirs par semaine. Merci au CSA !


Back

Gérard Vacher

Top