FEVRIER/MARS/AVRIL 1998
Le miracle continue
: le Maxwell Café, ex Quai du Blues, fête son troisième
anniversaire ; aux portes de Paris, un temple de la musique afro-américaine
comme on n’en trouve plus à Chicago ou à Memphis, où
pullulent les pièges à touristes. Il suffit d’une escapade
à l’Ile de la Jatte , un des derniers coins tranquilles de la banlieue,
pour s’assurer un dépaysement total et un grand moment de musique.
La programmation du Maxwell Café est digne des festivals les plus prestigieux.
On y mange bien pour pas cher – ou l’on y boit seulement un verre
si l’on préfère – le swing y coule à flot comme
le bon vin, dans une ambiance fraternelle qui s’échauffe au fil
des heures.
Les soirées du dimanche ont fait long feu, comme si le blues, «
musique diabolique », avait du mal à s’imposer le jour du
Seigneur. Qu’importe, avec deux groupes par soir du jeudi au samedi, le
Maxwell Café est en Europe l’ambassade la plus active de l’Amérique
Noire.
Grace au partenariat des cafés Maxwell, le Quai du Blues, désormais
Maxwell Café, mais toujours « que du blues » !!!, est devenu
la base d’une croisière initiatique au cœur de la grande tradition
afro-américaine, du blues traditionnel à la soul en passant par
le rhythm’n’blues.
Un signe qui ne trompe pas : vous l’avez sûrement remarqué,
la presse et la télévision s’y intéressent de plus
en plus…
Pour arroser ce quatrième millésime, le Maxwell Café a
mis l’accent sur le goût de la découverte : que des fortes
personnalités, stars en puissance à l’aube de prometteuses
carrières.