A
la recherche, désespérément, du " jeune " introuvable![]() |
Depuis deux ans, les cafés Maxwell nous
donnaient un peu de leur puissance financière et communiquante en échange
de l'incomparable image d'authenticité et d'énergie qu'incarne le blues et
les musiques afro-américaines parentes.
Ils ont décidé de suspendre cette association sans accrocs : ainsi en a décidé
leurs chargés de communication, sans doute étourdis par les effluves du "
jeunisme ", quitte à privilégier des musiques moins corsées, de préférence
lyophilisées. C'est hélas une erreur commune de croire que le blues a un arôme
" rétro " sous prétexte qu'il réconcilie toutes les générations.
Il faut en avoir sous la cafetière pour aboutir à ce paradoxe totalement surréaliste
: le blues ne serait pas une musique à la mode, puisqu'en 200 ans il a été
incapable de se démoder... CQFD !!!
Nous tenterons de démontrer le contraire par une enquête que nous lancerons
prochainement, forts de la diffusion record de ce mini-journal (500 000 ex.),
pour définir avec vous votre portrait-robot : celui du bluesfan du XXI° siècle.
Ce qui est un peu fort (de café), c'est que cette association cesse au moment
même où le Quai du Blues, qui va fêter ses six ans, lance sa collection de
CDs et de vidéos et très bientôt radio et télé sur le Web (en attendant la
FM) après s'être doté d'une structure de production audio et vidéo que peuvent
nous envier tous les autres lieux musicaux européens ou américains.
D'ores et déjà, les dizaines de soirées que nous avons enregistrées et filmées
représentent un patrimoine vivant inestimable, qui à terme n'aura guère d'équivalent
même aux Etats-Unis.
Autre innovation de taille : nous lançons dès ce mois une formule d'adhésion
qui fera du Quai un club au sens propre du terme : entrée libre permanente
(sauf dans les soirées privées) moyennant une cotisation de 150 FF par mois
(900 FF / 6 mois ou 1500 FF/an). Vous le voyez, on n'a aucune raison d'avoir
le bourdon au Quai du Blues...
Et après tout, même si les cafés Maxwell ne sont pas RTL, à l'instar de Philippe
Bouvard nous restons toujours disponibles… puisque… en vérité, je vous le
dis, mes frères, le repentir n'est pas interdit à ceux qui se sont trompés.
En attendant chers amis, le café s'est peut-être évaporé mais le Blues est
toujours à Quai... le genre de lieu où jamais un disque comme celui
de Holly Maxwell n'aurait pu être enregistré!